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lundi 22 septembre 2014

Les 7 Sandro capitaux

Constantimmuableimpérissableimprescriptibleinamovibleinextinguibleinfiniintemporel,interminablelassantpérennepermanentperpétuelsempiternel. Sans début ni fin... tels sont les mots qui pourraient nous amener à décrire Sandro Menei, actuel meilleur buteur du FC Sage Metz. D'une longévité impressionnante, son début de saison tonitruant défie toutes les lois de la physique et même de la raison.

Newcastle 2002 - la
1ère victoire d'une longue
série
Qui eut cru que du haut de ses 40 ans, fraîchement acquis, Sandro Menei, violerait les défenses et trouerait les filets avec cette frénésie digne d'un jouvenceau ? Auteur de 7 buts en 4 matchs, l'étalon italien naturalisé français et exilé au Luxembourg n'avait jamais fait preuve d'une telle réussite et surtout d'une telle constance. Placé, à ses débuts, dans l'axe ou sur un côté dans un milieu de terrain qui n'a finalement que peu évolué tactiquement, on se rappelle plus de ses centres au 3ème poteau que du nombre de ses buts...

Pourtant, c'est non sans une certaine nostalgie que nous pouvons aussi rappeler que Sandro Menei débute véritablement sa carrière en 2002, alors âgé de 28 ans, en signant sa licence au FC Sage Metz. Il remporte dans la foulée son tout premier titre de footballeur, en gagnant la 1ère édition de la Sage Cup sur les terres de Newcastle. Arrivé à maturité, en pleine force de l'âge, l'homme se révèle enfin, le footballeur s'épanouit. 

Ou l'inverse...


Discret sur sa vie privée, il dévoile au contraire tout son caractère sur le rectangle vert invectivant ses partenaires. Il pousse, tire, saute sur tout ce qui bouge et devient le leader d'une équipe qui accueille en 2003, la seconde édition de la Sage Cup. L'équipe joue bien, domine, bouleverse ses adversaires, inflige 4-1 à Newcastle 3-0 à Francfort puis Paris et élimine Bordeaux aux tirs aux buts puis, dans une finale à sens unique se fait pourtant prendre à revers à 2 reprises par des anglais efficaces et malins.

Injuste... mais c'est la loi du sport. Dominer n'est pas gagner. Peu importe, l'équipe revient plus forte l'année qui suit. Et Sandro Menei en est le héros.

Resituons : 2004, Newcastle. Tour préliminaire. Le FC Sage Metz écarte Dublin, Francfort, Madrid et Newcastle 2. Comme l'année passée la demie finale oppose les 2 clubs français Bordeaux et Metz. Le match se termine sur le même score 2-2, les messins égalisant à la dernière seconde ils frôlent l'élimination. Comme l'année passée, le sort se joue donc aux pénaltys. Le gardien messin de l'époque, Frédéric Matty, sort alors le grand jeu  et réussit à détourner 2 tirs bordelais. Les messins sont en finale contre une grosse équipe de Newcastle. Pour la 3ème année consécutive les 2 équipes se rencontrent en finale !

Les messins maîtrisent la rencontre mais se procurent peu d'occasions et les anglais sont rapides et physiques. Ils peuvent être dangereux à tout moment. Le match est indécis et très vite, les spectateurs comprennent que le 1er qui marque gagnera le match.

C'est alors que Sandro Menei surgit, il récupère un ballon*(voir note fin d'article) à l'angle des 18 m anglais et décoche une frappe instantanée surpuissante que le gardien ne peut qu'effleurer. 1-0 score final. Le FC Sage Metz remporte sa seconde couronne européenne pour la seconde fois sur le sol anglais. Fêté par tout un peuple pour son but magnifique Sandro Menei a assumé cette année là sont statut et offert à tout un pays plus qu'une victoire : une revanche.

Les années suivantes il restera présent au chevet d'une équipe déflorée qui vit partir ses plus grands talents. Fidèle serviteur au coeur du jeu ou à la pointe de l'attaque, il accompagne les jaunes et noirs lors des croisées européennes teutonne, madrilène, lisboète ou suisse et devient le grand frère, le guide de jeunes joueurs en quête de points de repères. Son expérience, sa sagesse dès lors prévalent sur ses qualités footballistiques. "Sa carrière est derrière lui." entend-on.

Pourtant, lorsque Jonathan Vagneux devient président et qu'un nouveau souffle pousse les jaunes et noirs à reprendre le chemin du terrain, Sandro Menei est toujours là, 12 ans plus tard. Affûté, affiné ou aviné, le dimanche matin il brille sur les terrains de Moselle comme à ses 28 ans. Comme s'il était éternel. C'est une résurrection.

FB
Allez Louya



* Note :
Depuis 2004 et l'exploit en finale permettant au FC Sage de ramener le trophée en Lorraine, Noël Mélou tente désespérément de s'associer à la réussite de son ancien partenaire d'attaque ou de profiter lamentablement du statut de héros définitivement acquis par le buteur héroïque.

Si comme l'atteste la photo, Noël Mélou était bien présent lors de la finale, aucune preuve, aucun témoin n'existe quant à la passe décisive qu'aurait délivré l'intéressé au buteur. Pire... Noël Mélou est même le seul à s'en souvenir et à en réclamer l'appartenance. Si, pendant les 10 dernières années, à aucun moment Noël Mélou n'a varié sa version des faits, il n'en demeure pas moins que cette quête de gloire par intermédiaire relève plutôt de la fantaisie ou du caprice...

A l'entendre crier coupable pendant 10 ans, on pourrait...je dis pbien ou pourrait l'écouter et lui faire confiance. "Allez Ok on te l'accorde".

Mais une fois l'idée émise la raison nous rappelle et nous fait rebrousser chemin !!! NON !!! Noël Mélou et passe décisive, ce n'est pas compatible. Tout comme Damien Dumont et pénalty réussi, ou Manu Médina et pointe de vitesse ou encore Xavier Larocca et arbitre mais aussi Lucien Burnet et passe ou Manu Tarillon et contact physique, Anthony Kloster et Mojito...

Bref. Nul besoin de preuve ou de témoin. Il y a des vraisemblances et des invraisemblances. C'est ainsi.