Cette phrase chère à notre meilleure recrue des 10 dernières années Gropas, dit « la Fouine », en dit long. En effet, après des débuts épiques en tant que gardien de but, William Nies, car c’est bien de lui qu’il s’agit, mérite bien que l’on s’interroge à son sujet.
Grandiose, Fabuleux, Déconcertant les superlatifs sont courants pour décrire au plus juste les performances de celui qui s’inscrit comme l’un des tout meilleur gardien qu’aie connu l’ère Bonnin. Et il faut bien le reconnaître, celui qui s’est découvert gardien de but sur un malentendu n’a de cesse de briller quand il endosse le rôle du dernier rempart. Pourtant, las de ce poste ingrat mais par lequel il était reconnu, William décida par un soir d’automne que l’heure était venue pour lui d’intégrer le champ (et pas le chant, on parle de foot bordel…). Remplacé au pied levé par Frédéric Rousseau, il devient stoppeur et forme avec Schwarz une charnière centrale robuste, dure sur l’homme, rugueuse et parfois brutale, mais efficace. Cependant, Rousseau a beau faire de son mieux et nous sortir par moments des parades dignes des plus grands, il ne tient malheureusement pas la comparaison avec celui qui nous avait habitué à l’excellence.
Aujourd’hui sous la houlette d’un Bonnin retrouvé (les mauvaises langues diront au pied du bar) et d’un président, Ippolito, une équipe capable de remporter le titre suprême se dessine. Mais voilà, comme le dit notre maçon portugais Médina « Oune équipe dé foot c’est comme oune maison : il faut des fondachions solides pour avant dé penser aux finichions ». Les fondations, c’est bien entendu la défense, et même si Wini et Fred sont performants à leurs nouveaux postes, il apparaît qu’un onze type avec Rousseau (mis en concurrence avec Teddy) à l’attaque et William en gardien a fier allure.
Si c’est au coach de faire des choix, il va de soit que personne n’est contraint et forcé d’occuper un poste qui lui déplaît et dans lequel il n’éprouve qu’un plaisir limité. Le but d’une équipe est certes la victoire, mais avec le plaisir en prime. La question est donc posée à l’intéressé et nous avons la conviction que Wini saura nous aider. Comme le dis Gropas : « il est né pour briller » et « s’est tellement envolé sur sa ligne que l’on peut l’appeler Air France ».
William, la balle est dans tes gants.
Damien Dumont
Par le FC Sage, Avec le FC Sage et En le FC Sage
Reporter sans Frontiere et sans limite
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