VENI, BIBI, VICI !!!

Le célèbre adage de Jules César méritait bien d’être rafraîchit pour l’occasion car chose promise, chose due : NOUS AVONS REMPORTÉ LA SAGE CUP.
C’est donc avec un plaisir non dissimulé que voici un résumé succin de ce weekend de joie, d’amour, de sexe, d’alcool de drogue et de rock and roll, oh yeah, I’ve got the blues….

Vendredi 04 juin : départ 13h00.
En route vers notre destin, l’équipe entre dans le bus et découvre avec stupeur l’absence de toilettes. Tous les regards étaient tournés vers Aymeric (son voyage en suisse ayant mal tourné), mais contre toute attente c’est bien Schwarz qui va payer cette lacune le prix fort. Incapable de viser le trou (d’une bouteille de coca) celui-ci à été contraint de s’uriner dessus à la mi trajet. Un problème d’incontinence qui restera gravé à jamais dans nos mémoires.

Vendredi 04 juin : arrivée 22h00.
Surmotivé après un trajet long de près de 9 heures, durant lequel chacun a pris soin de s’hydrater un maximum… quel professionnalisme !!! Nous voilà arrivés sans encombre à l’hôtel. Le temps de manger un peu, de poser nos bagages, de ne pas se changer pour Schwarz et direction le centre ville et ses boîtes de nuit. Une soirée qui prit une toute autre tournure quand la Polizei pénétra dans l’établissement et abusa de son pouvoir de persuasion pour soumettre certains d’entre nous à son autorité. Heureusement aucune bavure n’a été à déplorer ce soir là.

Samedi 05 juin : le tournoi.
Lendemain difficile, vraiment difficile. Mais, au mental, nous avons su nous transcender dès le premier match et tenir jusqu’à la finale où Lucien nous gratifia d’une Papinade qui mérite d’être citée ici. Une victoire annoncée et sans appel de la part de la meilleure équipe du tournoi et de tous les temps. Notre bilan parle pour nous, 10 buts marqués et 0 encaissé, What Else ! S’ensuivent des scènes de liesse collective, des explosions de joie et des ovations d’une intensité jamais égalée. Boosté par la victoire, certains se sont même laissés aller à quelques pas de danse malgré la mise en garde de leur conjoint.
Forts de leur nouveau statut de champion d’Europe, une session de recrutement à même été organisé sur place afin de trouver une nouvelle secrétaire. Croyez moi ou ne me croyez pas, la première était (la) bonne, tellement motivée, compétente et sympathique, on l'a embauchée direct, sans préavis ni période d’essai… et ce n’est pas Dumont ni Burnet qui vont s’en plaindre.

Dimanche 06 juin : le retour des héros
Après une nuit bien courte, voire encore plus courte pour certains, le chemin du retour fût beaucoup moins épique. Le calme, la sagesse et la tranquilité qui nous caractérise maintenant depuis de nombreuses années ayant repris le dessus, nous n’évoquerons ici que la faim qui nous rongeait le ventre et que nous avons pu assouvir à travers un Burger King.
Ha, oui, précisons qu’aucun problème de pipi n’a été a déploré sur le chemin du retour.

Un weekend qui restera donc dans les annales (comme le plus tard de Perrin) comme l’un des plus beau sur le plan sportif comme sur le plan extra sportif car la sage cup c’est aussi et avant toute chose une aventure humaine.
N’oublions donc pas de remercier les absents, avec qui nous n’aurions pu remporter ce tournoi : Houot, Rippinger, Rousseau, Wohmann et Bonnin ; ainsi que les « blessés » de dernière minute : Perrin et Schwarz sans oublier Rubio qui joua avec Franckfort et qui nous ont apporté énormément sur le plan psychologique.




Damien Dumont
Extrait du livre « Une quête commence toujours par la Chance du Débutant. Et s'achève toujours par l'Épreuve du Conquérant ».
Pour le FC Sage et pour le monde.