Alexandre, de nombreux joueurs de l’équipe font plus parler d’eux pour leurs frasques que pour leurs performances. Y’aurait-t-il une taupe à l’instar du Camp des Loges ?
Il y a bien deux ou trois joueurs qui n’ont pas une excellente vue et qui portent des lunettes, de là à dire qu’ils sont myopes comme des taupes…
Comment réagissez-vous à l’affaire du jet de gants dont tout le monde parle ?
Une affaire ? Vous savez, en interne, on en rigole. La vérité, c’est qu’avec la transpiration, les gants ont glissé des mains de Fred, qui s’est précipité sur le banc de touche chercher une seconde paire qu’il n’a jamais trouvée. Après, les tabloïds montent de toute pièce des histoires farfelues pour vendre leur canard, mais ça ne nous atteint pas. Il n’y a aucune tension dans l’équipe.
Tout de même, lors du dernier entraînement, pas moins de trois joueurs ont quitté la séance sur un brancard…
Comme dans tout club de haut niveau, la préparation estivale est intense et met à mal les organismes. Mais il vaut mieux une légère indisponibilité maintenant qu’une grosse blessure en milieu de saison.
Un petit mot sur vous, et sur l’émergence au premier plan de Bernard Houot, qui s’affirme comme un prétendant direct pour une place de titulaire ?
Les joueurs se battent pour offrir au coach le maximum de solutions, c’est une bonne chose pour le club. Après, il est certain que sur le plan du merchandising, le nom de Houot est plus vendeur que d’autres. Personnellement, je préfère me focaliser sur le terrain. J’ose espérer que le coach fera de même et qu’il passera outre ces considérations commerciales pour composer son onze type.
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